Après le petit barrage, allons à la rencontre du haut Barrage d'Assouan.

Il a été construit entre 1960 et 1970  en complément de l'ancien barrage d'Assouan qui ne donnait pas satisfaction en termes d'efficacité et de sécurité. Celui-ci est toutefois toujours en fonctionnement et il continue de produire de l'énergie hydroélectrique. Si vous vous souvenez, nous l'avons vu de loin tout à l'heure près de l'ile de Philae.

Il a finalement été réalisé avec l'aide des Soviétiques après que les états unis, le Royaume uni et la France se soient retirés de ce projet.

Le barrage contient douze générateurs électriques de 175 mégawatts chacun, développant une puissance totale de 2,1 gigawatts. Il a permis de relier la plupart des villages égyptiens au réseau électrique pour la première fois et la fée électricité parcourt le paysage.

Il a permis également de diminuer  les crues trop intense et les périodes de grande sécheresse et une nouvelle industrie liée à la pêche a pu être créée autour du lac Nasser.

En revanche, les cultures ne bénéficiant plus du limon du Nil, elles doivent être amandées artificiellement. D'autre part, à cause du débit amoindri du Nil, l'eau salée remonte plus avant dans le delta.

C'est ici que le lac Nasser prend toute sa mesure, immense, on se croirait vraiment au bord d'une mer.

Quelques bougainvilliers le bordent.

Après le barrage, le Nil peut reprendre son cours.

Il peut alors s'étaler tranquillement et traverser la deuxième cataracte. En fait, pardonnez-moi, je ne garantis absolument pas le numéro de cette cataracte.

Pour avoir une petite idée d'une grande réalité, voici une carte du bassin du Nil.

En rentrant vers Assouan, une mosquée perdue en plein désert.