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J8 Retour à Assouan et mirages
Nous reprenons le car pour rentrer sur Assouan tout en plaisantant avec notre guide Costa.
"Si vous êtes sages, je vous emmènerai voir un mirage."
"Pourquoi ? Tu as fais des réservations par téléphone ?"
Ce qui ne nous empêche pas d'admirer rapidement une cataracte au passage.
On aperçoit également des petits bouts du lac Nasser bordé de villages.
La vie s'écoule paisible dans les quelques villages que nous traversons et les femmes s'échangent les derniers potins.
Nous retrouvons le désert sans fin.
Mais qu'est-il arrivé à ce village ? Les tristes évènement de 2011 ou une trop grande sécheresse ?
Tout comme à l'aller, nous faisons une pause à notre seul et "désert café" préféré.
Mais que voyons-nous en face, de l'autre coté coté de la la route...
Un mirage ! Un vrai mirage qui miroite dans le lointain. Costa a tenu sa promesse.
Non, pas la bouteille de champagne du Capitaine Haddock, mais un reflet du lac Nasser porté à travers le désert.
Nous approchons d'Assouan et le premier barrage construit par les anglais se montre à nous. Nous allons prendre la route qui passe dessus tout du long pour rentrer à Assouan.
En arrivant dans la banlieue d'Assouan, nous retrouvons les tuk-tuk au travail.
Dès que nous sommes tous embarqués notre bateau redescend doucement le Nil vers Kom Ombo.
C'est l'heure du thé sur le pont et je prends un immense plaisir à regarder notre artiste cuisinier sculpter une courge. Dommage pour l'ombre.
Le Nil se déroule lentement sous nos yeux, que faire d'autre que de s'en imprégner...
Profitons que nous allons accoster dans le port de Kom Ombo pour vous raconter une chose qui nous a beaucoup étonnées Annie et Moi.
Les bateaux ne s'installent jamais les uns à coté des autres sur les différents quais que nous avons vus, ceux-ci sont trop petits pour ça. Ils mettent l'ancre les uns derrière les autres. Ce qui fait que, soit vous traverser tous les bateaux devant vous pour mettre pied à terre, ce qui va être notre cas aujourd'hui. Soit ce sont les passagers des autres bateaux qui passent devant nous pour se rendre en ville.
Kom Ombo est devant nous, nous pouvons visiter le temple tandis que le soleil descend sur le Nil.
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Commentaires
Etrange phénomène que les mirages. D'ailleurs la cataracte n'en serait-elle pas un aussi ? :D Je taquine un peu.
Effectivement le talent de sculpteur du cuisinier méritait bien un hommage avec ta photographie. C'est fantastique. Hélas de l'art éphémère qui ne durera que ce que durent les courges.
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je dois avoir un problème de vue: je vois point de cataracte