• J8 En route pour Abou Simbel

     

    Lever 3h30, petit déjeuner 4h00, départ en bus 4h30;

    Quand je vous dis qu'on n'est pas là pour s'amuser.

    Avec Annie nous en plaisantons, "Tu l'as voulu ?" "Tu l'as eu !" En fait, nous sommes super excitées.

    Dans le car qui nous emporte, nous quittons la ville qui dort encore malgré son chapelet de lumière.

    Assouan la nuit

     

    Abou Simbel est à 390 km et il nous faudra 4h00 pour y arriver. Un petit somme ne fera de mal à personne.

    C'est un splendide lever de soleil dans le désert qui nous éveille et chacun dans le bus de se lever, se pencher vers la fenêtre et prendre LA photo.

    Lever de soleil sur le déset

     

    Honneur à Râ qui répand sa clarté sur le monde.

    Honneu à Râ, éclaireur du monde !

     

    Sous ses premiers rayons, le désert se teinte de rose.

    Le désert se teinte de rose

     

    La route file, toute droite, interminable, devant nous.

    En route pour Abou Simbel

     

    Régulièrement, sur le coté de la route, des chemins tracés au bulldozer mènent à des petites dunes de sable. Le vent souffle plus ou moins en permanence et il est nécessaire de désensabler la route si on ne veut pas la voir disparaitre sous le désert.

    Désensablage

     

    Il est temps de faire une pause au "désert Café". je l'ai baptisé ainsi car il tout seul au milieu de l'immensité.

    Désert café

     

    Ceci dit, il est super bien placé, à mi chemin entre Assouan et Abou Simbel, en plus il est le seul, donc l'arrêt obligé de presque tous les véhicules.

    On s'y bouscule pour un café et aller aux toilettes.

    Désert café

     

    Je dois vous avouer une chose, les râleurs de service commence un petit peu à m'irriter. Certes, je ne vais pas me gâcher tout ce bonheur pour eux, mais cela n'empêche que leurs exigences de "petits blancs" m'exaspère un tantinet.

    Exemple, autant que je sache, chez nous en France, les toilettes publics sont payantes, entre 50cts et 1€. Même les cafés réservent leurs toilettes pour leurs clients. Il faut dire que l'eau devient une denrée de plus en plus rare et chère, et ce encore plus en plein désert.

    Alors dites-moi pourquoi ces même personnes trouvent outrancier de payer 20 ou 50cts ? Parce qu'on leur donne le papier de la main à la main ? Une main brune comme il se doit. Sinon que se passe-t-il ? La première personne qui passe pique le rouleau de papier de toilette tout entier.

    Vraiment, les râleurs me font râler un peu.

    Mais continuons notre voyage sans plus nous occuper d'eux.

    Qu'est-ce ? Des pyramides en plein désert ?

    On dirait bien.

    Mais non, c'est l'artistique travail de l'érosion.

    Travail de l'érosion dans le désert

     

    Nous roulons toujours et nous longeons un mur sans fin qui m'intrique beaucoup. A ma demande, Costa nous explique qu'il s'agit d'une immense ferme qui est en train de s'installer en plein désert. L’Égypte reprend la technique de culture qui a réussi dans le Sinaï.

    On incite les égyptiens à se déplacer, en leur proposant des salaires corrects et en leur construisant des villes ainsi que des logements tous équipés.

    Une ville dans le désert

     

    N'oublions pas qu'il y a 12% de chômeurs en Égypte, dont 30% de jeunes.

    Et effectivement nous voyons bientôt des plantations d'arbres fruitiers bien alignés.

    Plantation au coeur du désert

     

    Le Nil est là tout près pour irriguer. C'est d'ailleurs un grand étonnement de voir cette eau couler avec le désert de chaque coté de ses rives.

    Le Nil sillonne le désert

     

    Nos arrivons enfin sur le site, il est presque 9h00. Les bougainvilliers resplendissent.

    Les bougainvilliers d'Abou Simbel

     

    Le lac Nasser est là, toujours aussi immense, cachant les innombrables trésors enfouis sous ses flots.

    Le lac Nasser à Abou Simbel

     

    Mais même si on ne les voit pas encore, il n'a pu engloutir ce trésor de l'humanité, les temples d'Abou Simbel.

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 22 Février 2020 à 19:37

    Oh comment tu fais pour te contenir. Il y a longtemps que je les aurais mis les points sur les i aux râleurs.  On fait honneur au pays qu'on visite, à ses habitants, on respecte les lois, les obligations. Ferait mieux de rester chez eux. 

    Chouette ce café au milieu du désert.  Un peu Bagdad café (un film que j'adore). Merveilleuses photos 

      • Samedi 22 Février 2020 à 21:14

        Un peu de patience, car va bientôt va venir le jour où moi, je n'en ai plus eu de patience.

        Mais chut, chaque chose en son temps.

    2
    Samedi 22 Février 2020 à 21:23

    Mdr, ça j'ai hâte de le lire. ça a du être épique.  J'adore les "Et pan dans le pif des malotrous" 

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